NATIONS

UNIES

 

F

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Conseil économique et social

 

 

Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

Distr.
GÉNÉRAL

FO: EFC/00/5 Add.1

2 octobre 2000

Original: ANGLAIS


COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L'EUROPE 

COMITÉ DU BOIS

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

COMMISSION ERUOPÉENNE DES FORÊTS

Cinquante-huitième session
Trentième sesion
RÉUNION COMMUNE

Siège de la FAO, Rome
9-13 octobre 2000 

 

 

Th�me sp�cial : �valuation des ressources foresti�res

Rapport de la r�union de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse des ressources
foresti�res de l'an 2000 zones temp�r�e et bor�ale

(Point 7 de l'ordre du jour provisoire)

Note du secr�tariat

Le pr�sent document contient le rapport de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale), qui s'est r�unie les 21 et 22 mai 2000 � Joensuu (Finlande). Le rapport donne un aper�u g�n�ral des r�sultats de l'Analyse, une information en retour sur le rapport principal de l'Analyse �manant des correspondants nationaux et des membres de l'�quipe, ainsi que des propositions et suggestions concernant les travaux futurs. Il pr�sente �galement les opinions de l'�quipe en ce qui concerne les besoins actuels et futurs en mati�re d'information sur les ressources foresti�res et certains aspects des pr�paratifs en vue de la prochaine �valuation des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale. Les conclusions et recommandations formul�es par l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse � ce sujet doivent �tre prises en consid�ration par les d�l�gations lors de leur d�bat sur le th�me sp�cial de la session : "Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale)" (document TIM/2000/5 - FO:EFC/00/6).

Le Comit� et la Commission sont invit�s � examiner les conclusions et recommandations de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse 2000 dans le cadre de l'examen du point 7 de l'ordre du jour de la r�union commune.

Introduction

1. L'�quipe de sp�cialistes CEE-ONU/FAO de l'Analyse des ressources foresti�res (zones temp�r�e et bor�ale) a tenu sa sixi�me r�union � Joensuu (Finlande) les 21 et 22 mai 2000. La r�union a �t� organis�e sur invitation des autorit�s foresti�res finlandaises et de l'Institut europ�en des for�ts dans les locaux de ce dernier, avec l'appui financier et logistique de l'Institut europ�en des for�ts et du Groupe Mets�liitto.

2. La r�union a rassembl� plus de 40 participants (correspondants nationaux de l'Analyse, experts et membres de l'�quipe) provenant des pays suivants : Allemagne, Autriche, Australie, Canada, Estonie, Finlande, Hongrie, Japon, Lituanie, Norv�ge, Pays-Bas, Pologne, Portugal, R�publique tch�que, Royaume-Uni, Su�de et Suisse. �taient �galement pr�sents des repr�sentants de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), de l'Unit� de liaison de la Conf�rence minist�rielle paneurop�enne, du Centre commun de recherches de la Commission europ�enne, de l'Institut europ�en des for�ts, du Groupe Mets�liitto et de l'Institut finlandais de recherches sur les for�ts.

3. Des observations liminaires et allocutions de bienvenue ont �t� prononc�es par le Professeur Michael K�hl (Universit� technologique de Dresden (Allemagne), M. Fergal Mulloy (Directeur par int�rim de l'Institut europ�en des for�ts), M. Christopher Prins (Chef de la Section du bois CEE/ONU), M. Robert Davis (Coordonnateur du programme FAO d'�valuation des ressources foresti�res). Le Professeur Michael K�hl, qui dirige l'�quipe, a pr�sid� la r�union.

4. La r�union a d�sign� les mod�rateurs ci-apr�s pour les principaux points de l'ordre du jour : M. Erik Sollander (Su�de), M. Jari Varjo (Finlande), M. Albert Knieling (Autriche), M. Roman Michalak (Pologne) et M. Risto P�ivinen (Institut europ�en des for�ts). L'ordre du jour provisoire propos� a �t� l�g�rement modifi� et adopt� par les participants.

Rapport principal de l'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale)

5. Le secr�tariat de la CEE-ONU/FAO (Alexander Korotkov) a fait une pr�sentation g�n�rale du rapport principal de l'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale) intitul� "Ressources foresti�res de l'Europe, de la Communaut� d'�tats ind�pendants, de l'Am�rique du Nord, de l'Australie, du Japon et de la Nouvelle-Z�lande". La parution du rapport principal de l'Analyse 2000 sur support papier et sous version �lectronique disponible sur le site Web du Comit� du bois CEE/ONU � l'adresse http://www.unece.org/trade/timber a ouvert la voie menant � des analyses suppl�mentaires et � la diffusion d'informations sur l'Analyse, � des travaux de suivi ainsi qu'� la pr�paration de la prochaine �valuation des ressources des zones temp�r�e et bor�ale. Le travail r�alis� dans le cadre de l'Analyse 2000 a �t� bien accueilli �tant donn� que l'ambitieux rapport principal avait d�j� �t� publi� et que l'expos� des r�sultats de l'Analyse �tait disponible sur l'Internet. L'�quipe a approuv� la d�marche utilis�e dans le cadre de l'Analyse 2000, passant en revue les forces, les faiblesses et les occasions manqu�es constat�es lors de l'ex�cution du projet.

6. L'�tat d'avancement et l'�laboration de la base de donn�es �lectronique de l'Analyse 2000 ont �t� d�crits en d�tail par M. Peter Csoka (Hongrie) qui a cr�� la structure de la base de donn�es et ses composantes. L'�quipe a not� que la base de donn�es �tait pratiquement achev�e, bien qu'il reste encore quelques points d�licats � r�gler, s'agissant notamment de la proc�dure � suivre pour sa pr�sentation sur l'Internet. C'est ainsi que les degr�s d'acc�s des diff�rents utilisateurs potentiels de la base de donn�es restent � d�cider, de m�me que la mani�re de la publier sur CD-ROM. C'est le secr�tariat et les organes principaux charg�s de l'ex�cution du projet qui devraient se prononcer sur le point de savoir si la base de donn�es devrait �tre "une structure interactive", prot�g�e en �criture ou dot�e d'autres �ventuelles fonctions op�rationnelles. Ult�rieurement, il faudrait la transformer en une application ind�pendante d'Access. La nouvelle version pourrait offrir aux utilisateurs la possibilit� de formuler des requ�tes sur l'information recherch�e (la seule option qui manque dans la version actuelle). Elle pourrait �tre distribu�e sous forme de CD-ROM en m�me temps que le rapport principal. L'�quipe a estim� qu'il faudrait envoyer la base de donn�es � certains correspondants nationaux (participant � la r�union de l'�quipe de sp�cialistes) pour la tester avant de la mettre � disposition de tous les correspondants nationaux apr�s sa mise au point d�finitive.

7. Il a �t� sugg�r� que la base de donn�es soit cod�e afin qu'elle ne puisse pas �tre abusivement exploit�e gr�ce � un logiciel capable de traduire les fichiers de donn�es. Trois degr�s d'acc�s � la base de donn�es ont �t� propos�s dans le cadre d'un environnement Access :

La s�rie de donn�es de l'Analyse 2000 ne devrait pas �tre actualis�e mais on pourrait �laborer ult�rieurement des versions mises � jour qui s'intituleraient par exemple "S�rie de donn�es de l'Analyse 2000 mise � jour le 'date � pr�ciser'".

8. Les probl�mes rencontr�s lors du processus de collecte et d'analyse des donn�es de l'Analyse (et leurs solutions) ont �t� abord�s un par un (sections/chapitres) apr�s les expos�s des consultants travaillant � l'Analyse (Erkki Tomppo, Jari Liski) et du secr�tariat. Les observations formul�es par �crit par MM. Tim Peck, Nigel Dudley et James Barton ont �t� pleinement prises en compte au cours du d�bat. Les points suivants ont �t� en particulier soulev�s par les participants :

- Chapitre I et II intitul�s "Superficie des for�ts et autres terres bois�es : situation et �volution" et "R�gime de propri�t� et de gestion des for�ts et autres terres bois�es" : les renseignements figurant dans ces deux chapitres sont assez complets et l'on constate des am�liorations par rapport aux enqu�tes pr�c�dentes en ce qui concerne la coh�rence et la comparabilit� des donn�es des diff�rents pays. Par contre, le probl�me que posent les diff�rences d'interpr�tation par les correspondants nationaux de termes tels que "autres terres bois�es" (�volution spectaculaire de la superficie signal�e par l'Australie par rapport aux enqu�tes pr�c�dentes), "for�ts mixtes" (Canada et F�d�ration de Russie), "for�ts non disponibles pour la production de bois" (notion qui a un sens diff�rent selon les pays), "domaines forestiers" ou "for�ts g�r�es" a nui � la qualit� des donn�es. C'est ainsi que du fait de l'introduction de la cat�gorie des "for�ts mixtes", il a �t� impossible de calculer les chiffres correspondant au volume sur pied et � l'accroissement annuel net par hectare de for�ts de conif�res et de feuillus, respectivement, compromettant ainsi l'utilit� des donn�es comparatives issues de l'Analyse. Les renseignements concernant le "r�gime de propri�t�" dans les "pays en transition", et dans les pays qui ont entrepris de r�gler la question des revendications fonci�res des populations autochtones, ont pos� un probl�me aux correspondants nationaux, s'agissant en particulier de la distinction entre les biens d�tenus par des personnes qui peuvent �tre des r�sidents ou par des propri�taires absent�istes. Un autre probl�me concerne l'utilisation par les pays de dates de r�f�rence diff�rentes pour l'analyse de l'�volution dans le temps. Il faudrait envisager pour les �valuations futures de r�duire le nombre de param�tres inclus dans le questionnaire, ce qui contribuerait � am�liorer la fiabilit� des donn�es. Le plus important � cet �gard est d'�viter de modifier la classification et les d�finitions pour les futures �valuations, sauf si cela est absolument in�vitable.

- Chapitre IIIa intitul� "Production de bois : mat�riel sur pied, croissance, pr�l�vements et bilan" : on constate une am�lioration par rapport aux �valuations pr�c�dentes en ce sens que les donn�es sont plus compl�tes. Les observations g�n�rales concernant les chapitres pr�c�dents s'appliquent aussi au chapitre III. Il faut pour r�aliser l'analyse du "bilan forestier" disposer de la s�rie compl�te de donn�es pour tous les �l�ments et tous les pays. Il faut citer parmi les param�tres manquants pour certains pays l'accroissement annuel brut et l'accroissement annuel net, les coupes par rapport � la superficie bois�e totale, les pertes naturelles ou � l'abattage, un manque de diff�renciation dans les groupes d'essences et l'absence de coh�rence des donn�es sur les for�ts non disponibles pour la production de bois. Il s'est r�v�l� particuli�rement difficile de brosser un tableau g�n�ral de la situation au plan r�gional ou au niveau d'un groupe de pays en l'absence de donn�es pr�cises sur certains param�tres essentiels.

- Chapitre IIIb intitul� "Pi�geage du carbone : cycle du carbone et biomasse" : la pr�sentation d�taill�e et l'analyse des r�sultats ainsi que les enseignements tir�s de l'examen des donn�es de l'Analyse expos�e dans ce chapitre ont soulign� l'importance d'inclure ce point dans l'�tude. La plupart des renseignements utilis�s se fondent sur le calcul des donn�es de base, de sorte que les probl�mes et difficult�s rencontr�s sont en partie analogues � ceux signal�s plus haut. On a constat� en particulier que la gamme des "facteurs de conversion" utilis�s par les diff�rents pays pour le calcul de la biomasse est tr�s large, ce qui a �videmment une incidence sur le calcul des stocks et des �missions de carbone. Le fait que les pays interpr�tent diff�remment les d�finitions pourrait figurer parmi les facteurs qui ont contribu� aux discordances constat�es dans les chiffres. D'autres �l�ments pr�cis devraient �galement �tre pris en consid�ration, le faible chiffre correspondant au "carbone" dans le cas de la Russie pouvant par exemple s'expliquer par la r�partition par classes d'�ge (peuplements en �ge d'�tre abattus ou ayant d�pass� cet �ge dans les for�ts russes) et par le sens donn� par le pays au terme "for�t". La future �valuation devrait faire une plus large place � l'analyse du carbone (et � la collecte des donn�es correspondantes).

- Chapitre IV intitul� "Diversit� biologique et protection de l'environnement" : les principaux probl�mes abord�s dans ce chapitre concernaient l'"�tat naturel", les "essences menac�es" et les "zones foresti�res prot�g�es". C'est l'interpr�tation donn�e aux termes "plantation" et "for�t non exploit�e par l'homme" qui a pos� le probl�me principal aux correspondants nationaux. Il serait peut-�tre utile de disposer de connaissances suppl�mentaires sur l'�tat naturel des for�ts, par exemple en recueillant des informations additionnelles sur les for�ts "anciennes". Une analyse plus approfondie des essences foresti�res (listes fournies par les pays), ainsi qu'une "exploitation" plus pouss�e des chiffres - pertinents pour la biodiversit� - sont n�cessaires, et il faudrait disposer du document connexe �tabli � ce sujet dans le cadre de l'Analyse.

- Chapitre V intitul� "�tat des for�ts et d�g�ts aux for�ts et autres terres bois�es" : l'importance de cette question dans le cadre de l'Analyse 2000 a �t� une fois de plus d�montr�e par les d�g�ts qu'ont subis les for�ts du fait des orages qui se sont produits en d�cembre 1999, surtout en France, en Allemagne et en Suisse, o� le volume du chablis a �t� sensiblement sup�rieur (deux � trois fois) aux coupes annuelles. La pollution atmosph�rique, les incendies de for�t, les insectes et les maladies, le p�turage et d'autres facteurs biotiques et abiotiques ayant une incidence sur l'�tat des for�ts ont �galement �t� analys�s dans ce chapitre. Certains pays ont n�anmoins fait preuve d'une certaine r�ticence � communiquer � l'�chelon international des informations sensibles (et pouvant donner lieu � des controverses) sur les zones bois�es endommag�es. Bien que les participants aient �mis des avis divergents en ce qui concerne le processus engag� dans le cadre du PIC-For�ts, ils ont estim� qu'il �tait justifi� d'inclure dans l'Analyse des renseignements sur la d�foliation et qu'il fallait continuer de le faire, compte tenu en particulier de l'application pr�vue d'une "nouvelle m�thode" d'�valuation de l'�tat des for�ts (tenant compte de la biodiversit� et du pi�geage du carbone). D'un point de vue pratique, les graphiques se rapportant � la d�foliation devraient s'accompagner d'observations et d'explications. Il faudrait pr�voir l'application d'un "niveau minimum de d�g�ts justifiant l'inclusion d'une zone" (s'il est possible de d�finir un tel niveau) et pr�ciser ce que l'on entend par "zone ayant subi des d�g�ts" et "zone endommag�e".

- Chapitre VI intitul� "Fonctions protectrices et socio�conomiques" : ce chapitre porte sur de nouveaux domaines comme les produits forestiers non ligneux (y compris les aspects financiers), la protection, les loisirs et l'acc�s aux for�ts et autres zones bois�es ainsi que sur certains points int�ressant les populations autochtones et tribales. Bien qu'on dispose dans ce domaine de nombreuses informations � l'�chelon local, la situation peut varier sensiblement d'un pays � l'autre et il est apparu difficile (et parfois impossible) de faire la synth�se de toutes les donn�es � l'�chelon international. L'attribution d'une valeur aux biens et services autres que la production de bois est �galement une t�che difficile. Il faudrait pr�ciser la d�finition de la "protection du sol" et poursuivre le travail th�orique entrepris avant de rassembler des donn�es � ce sujet pour la future �valuation. Certains participants ont �voqu� la possibilit� d'inclure dans l'Analyse "l'emploi dans la foresterie" en tant qu'importante question socio�conomique. Ce point, ainsi que d'autres questions concernant les biens et services autres que la production de bois � inclure dans l'�valuation, doivent �tre discut�s dans le cadre des pr�paratifs en vue de la prochaine Analyse.

9. M. Stein Tomter (Norv�ge) a pr�sent� bri�vement les r�sultats provisoires de l'enqu�te compl�mentaire sur les "zones foresti�res prot�g�es" qui est r�alis�e dans le cadre du processus minist�riel paneurop�en en coop�ration avec le secr�tariat de la CEE/FAO. Les pays ont interpr�t� diff�remment les cat�gories d�finies par l'UICN en mati�re de protection, les r�ponses qu'ils ont fournies au cours de l'enqu�te men�e dans le cadre de l'Analyse n'�taient pas coh�rentes et les informations communiqu�es par les correspondants nationaux de l'Analyse 2000 n'�taient ni comparables ni repr�sentatives (en fait l'UICN a �tabli des cat�gories pour les �cosyst�mes mais pas pour les for�ts). Un questionnaire plus d�taill� a �t� envoy� aux pays et les renseignements concernant les "zones foresti�res prot�g�es" sont actuellement rassembl�s dans la base de donn�es �lectronique et analys�s. Le rapport sera pr�sent� � la prochaine table ronde qui se tiendra dans le cadre du processus paneurop�en (automne 2000) et publi� ult�rieurement en tant que document de travail de la CEE. Cette activit� de suivi de l'Analyse a �t� consid�r�e comme un excellent exemple de la coop�ration entre la CEE/FAO et les instances r�gionales.

10. M. Michael K�hl a fait un expos� sur l'exactitude, la comparabilit� et la fiabilit� des donn�es de l'Analyse 2000. Ces renseignements sur la qualit� des donn�es, consign�s dans une section sp�ciale du rapport principal de l'Analyse, ont jet� les bases scientifiques d'une analyse plus approfondie des donn�es sur les ressources foresti�res qui ont �t� recueillies. Cette approche constitue un nouvel aspect important de l'�valuation et les r�sultats obtenus dans ce domaine pourraient �tre expos�s de mani�re plus d�taill�e dans un document annexe ou compl�mentaire.

11. L'information communiqu�e en retour par les correspondants nationaux de l'Analyse a fait appara�tre un certain nombre de difficult�s et probl�mes que les pays ont rencontr�s pour r�pondre au questionnaire. La r�union a surtout permis aux correspondants nationaux, membres de l'�quipe et autres participants � l'Analyse 2000 d'�mettre leurs avis et observations. La discussion sur les occasions manqu�es et les enseignements � tirer pour l'avenir a �galement �t� tr�s fructueuse. Les conclusions de la r�union (bri�vement r�sum�es ci-apr�s) seront pleinement prises en consid�ration pour la pr�paration de la prochaine �valuation. Ces conclusions sont les suivantes :

12. Le traitement et l'analyse des donn�es de l'Analyse 2000 ainsi que la publication du rapport principal ont pris plus de temps et ont demand� plus de travail que pr�vu. Il faudrait �tablir sp�cifiquement un calendrier pour l'ex�cution des suggestions et recommandations de l'�quipe de sp�cialistes expos�es plus haut dans le cadre du travail de suivi et des pr�paratifs de la prochaine �valuation, en fonction des ressources du secr�tariat.

13. Malgr� les difficult�s, les occasions manqu�es et les probl�mes �num�r�s ci-dessus, l'Analyse a eu de nombreux effets positifs aux niveaux international et national et peut �tre qualifi�e de tr�s utile en soi. Ces aspects positifs sont notamment les suivants :

Activit�s faisant suite � l'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale)

14. L'�quipe a constat� qu'il n'�tait pas possible d'inclure tous les renseignements fournis par les pays dans le rapport principal de l'Analyse 2000. Il serait souhaitable et n�cessaire d'analyser de mani�re plus approfondie les renseignements recueillis et de publier un certain nombre de documents de travail et d'�tude du Comit� du bois de la CEE/ONU sur la base des informations re�ues des pays. Il serait �galement possible d'utiliser dans ces documents (uniquement � des fins d'analyse ou pour illustrer tel ou tel point) d'autres sources d'information. L'�quipe a pass� en revue la liste des �ventuels documents annexes ou compl�mentaires qui porteraient sur les th�mes suivants :

15. Mme Pamela Kennedy (Centre commun de recherches de l'UE) a sugg�r� qu'il serait int�ressant d'analyser la mesure dans laquelle les param�tres vis�s au chapitre IV intitul� "Diversit� biologique et protection de l'environnement" sont effectivement conformes aux prescriptions des diff�rents accords internationaux et paneurop�ens conclus � ce sujet. Cela permettrait de brosser un tableau tr�s utile de la situation actuelle et mettrait en relief les forces, limites et lacunes de l'Analyse 2000.

16. La pr�sentation des informations de l'Analyse par zones �cologiques, la "r�gionalisation" des donn�es, c'est-�-dire le fait de les pr�senter � un niveau sous-national et la prise en compte dans les donn�es des facteurs socio�conomiques pertinents, y compris "l'emploi", devraient �galement �tre consid�r�es comme des �l�ments susceptibles d'apporter une valeur ajout�e suppl�mentaire � l'Analyse, surtout dans la perspective des futures �valuations.

17. L'�quipe a estim� que les r�sultats de l'Analyse et de l'�valuation ainsi que le travail r�alis� par l'�quipe charg�e des relations publiques constituaient un important aspect du processus de suivi. Les participants se sont d�clar�s favorables aux mesures de suivi sous leurs diff�rentes formes, notamment : utilisation de l'Analyse 2000 et explications g�n�rales, pr�sentation g�n�rale de l'Analyse sur le Web, �laboration d'une matrice pour les articles et �tudes g�n�rales se rapportant � l'Analyse � utiliser pour en favoriser la diffusion au niveau national, communiqu�s de presse et prospectus, demandes de r�impression d'articles et de publications citant l'Analyse et publication des sources bibliographiques utilis�es par les pays pour rassembler les informations n�cessaires � l'�valuation au niveau national.

18. Il faudrait utiliser � bon escient tous les instruments et outils dont dispose l'�quipe charg�e des relations publiques et diffuser les informations de l'Analyse. Les communiqu�s de presse devraient �tre publi�s par le secr�tariat en temps opportun, afin de faire plus largement conna�tre les r�sultats de l'Analyse non seulement par le biais des m�dias internationaux, mais aussi aux �chelons national et local. Il serait utile pour encourager l'information et les relations publiques de publier un prospectus d'information bien pr�sent� qui se fonderait sur le rapport principal de l'Analyse et contribuerait � sa promotion dans la presse nationale et locale. Le prospectus devrait �tre mis � la disposition de tous les correspondants nationaux, de mani�re � ce qu'ils puissent en assurer la traduction et la diffusion.

19. Les participants ont discut� de la pr�sentation sur le Web des informations issues de l'Analyse 2000 et d'autres aspects de la diffusion des r�sultats d�finitifs (contenu du CD-ROM). Le d�veloppement ult�rieur de la base de donn�es �lectronique facilitera et renforcera le service offert aux utilisateurs de l'Analyse (version "interactive" ou "non interactive" de la base de donn�es, sous une forme facile � utiliser, autres moyens modernes). Le r�sultat final de l'Analyse sera pr�sent� par le secr�tariat � la r�union commune du Comit� du bois CEE/ONU et de la Commission europ�enne des for�ts (Rome, octobre 2000), au Congr�s mondial de la foresterie de l'IUFRO (Malaisie, ao�t 2000) ainsi qu'� d'autres instances et r�unions comp�tentes.

20. L'�quipe a d�cid� que la base de donn�es �lectronique de l'Analyse 2000 devrait �tre envoy�e � certains correspondants nationaux (participant � la r�union de l'�quipe de sp�cialistes) pour la tester puis distribu�e � tous les correspondants nationaux et autres apr�s mise au point d�finitive. Les participants ont souscrit � l'id�e que les donn�es soient disponibles sous une forme conviviale, sous r�serve cependant que les donn�es brutes soient prot�g�es de mani�re � ce qu'elles ne puissent �tre modifi�es puis pr�sent�es comme "donn�es de l'Analyse". Il est �vident que cela n'emp�che pas qu'elles soient export�es sous un autre format pour �tre utilis�es par la suite mais ce serait alors la responsabilit� de l'usager qui serait engag�e (et non celle de l'�quipe de l'Analyse). Les clauses concernant la responsabilit� des fournisseurs et des utilisateurs de donn�es mises au point par l'Institut europ�en des for�ts pourraient �ventuellement �tre utilis�es ou adopt�es pour la base de donn�es �lectronique de l'Analyse.

Besoins actuels et futurs en mati�re d'information sur les ressources foresti�res

21. L'�quipe de sp�cialistes a discut� des besoins actuels et futurs en mati�re d'information sur les ressources foresti�res ainsi que de la coop�ration internationale dans ce domaine, en se fondant sur les pr�sentations faites par MM. Robert Davis (FAO), Risto P�ivinen (Institut europ�en des for�ts), Ewald Rametsteiner (MCPFE) et Michael K�hl et par le secr�tariat de la CEE/FAO.

22. M. Robert Davis (FAO) a pr�sent� la m�thodologie, la teneur et l'�tat d'avancement de l'�valuation mondiale des ressources foresti�res et expliqu� le processus de planification de la publication dans la perspective de l'�valuation 2000, la conception du syst�me d'information sur les ressources foresti�res (FORIS) et l'�laboration du site Web de la FAO sur les for�ts. Ce dernier a �t� consid�rablement d�velopp�, les usagers ont d�sormais acc�s aux informations par pays et les monographies disponibles sous forme �lectronique sont continuellement actualis�es. Le secr�tariat de la CEE/FAO a fourni les donn�es de l'Analyse sous le format requis pour qu'elles puissent �tre incorpor�es dans la s�rie de donn�es de l'�valuation mondiale 2000, des cartes num�riques sur la couverture foresti�re sont int�gr�es aux fichiers par pays de la FAO sur le Web et de brefs textes introductifs sur les ressources foresti�res des pays industrialis�s sont v�rifi�s par les correspondants nationaux. Les introductions concernant les pays des zones temp�r�e et bor�ale ainsi que les cartes seront envoy�es suffisamment � l'avance pour �tre install�es sur la page Internet de la FAO.

23. L'�quipe a constat� le caract�re homog�ne de la s�rie de donn�es de l'�valuation mondiale qui rassemble les donn�es de l'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale) ainsi que celles qui concernent les pays tropicaux, et qui est recueillie et valid�e par une �quipe � Rome, et a reconnu la n�cessit� d'une planification des �tapes suivantes coordonn�e au plan mondial. (N. B. Les observations et notes des pays concernant les donn�es de l'Analyse devraient �galement figurer dans la publication contenant l'�valuation 2000 puisqu'elles font partie int�grante de la s�rie de donn�es).

24. M. Risto P�ivinen (Institut europ�en des for�ts) a pr�sent� les avis et propositions de l'�quipe sp�ciale de l'IUFRO en vue de la cr�ation d'un service mondial d'information sur les for�ts. Les participants ont discut� de la question de savoir si un syst�me d'information int�gr� pour la collecte et la diffusion des donn�es �tait possible/visible et de la mani�re de combiner les donn�es �manant du Service mondial d'information sur les for�ts et d'autres services analogues avec celles de l'Analyse. L'�quipe est convenue � titre pr�liminaire que le secr�tariat de la CEE/FAO participerait � l'�laboration d'une norme/structure de "m�tadonn�es" pour les informations sur les ressources foresti�res, en utilisant l'Analyse � titre exp�rimental afin d'aider le Service mondial d'information sur les for�ts. Ce travail favorise indubitablement la promotion du processus d'Analyse, les utilisateurs prenant connaissance de l'existence de cette derni�re et pouvant la trouver facilement; la norme des m�tadonn�es sera en outre �labor�e en tenant compte de travaux comme l'Analyse.

25. M. Ewald Rametsteiner (MCPFE) a donn� des informations g�n�rales sur les orientations, l'organisation et les activit�s de la Conf�rence minist�rielle paneurop�enne sur la protection des for�ts en Europe. Le programme de travail de l'Unit� de liaison de la MCPFE � Vienne a �t� �labor� en �troite collaboration avec la CEE-ONU/FAO � Gen�ve en s'appuyant totalement sur l'assistance �manant en particulier du processus d'Analyse. Les informations de l'Analyse couvraient non seulement la plupart des crit�res et indicateurs en mati�re de gestion durable des for�ts (21 sur 27 indicateurs) mais ont �galement contribu� � l'instauration d'un dialogue mondial sur les politiques foresti�res. L'Unit� de liaison s'est d�clar�e tr�s satisfaite de la coop�ration existante et souhaiterait entretenir et d�velopper les relations de travail.

26. M. Fergal Mulloy (Institut europ�en des for�ts) a fourni des renseignements sur le programme COST (Coop�ration en mati�re de science et de technologie) dans les diff�rents domaines des sciences et de la recherche. Des liens de coop�ration pourraient �galement �tre instaur�s entre ce programme et le processus d'Analyse, en ce qui concerne par exemple les termes et d�finitions utilis�s dans l'�valuation. Il serait alors possible d'obtenir un concours financier du COST. L'�quipe examinera cette �ventualit� dans le cadre de son futur travail de pr�paration des �valuations � r�aliser.

27. Il serait indispensable pour garantir le succ�s de la prochaine Analyse des ressources foresti�res (zones temp�r�e et bor�ale) de fusionner/rassembler les s�ries de donn�es de l'Analyse et de l'�valuation en respectant les dispositions du Protocole de Kyoto, en coop�rant avec le processus paneurop�en et le processus de Montr�al et en tenant compte du Syst�me mondial d'information sur les for�ts (�laboration et harmonisation des "m�tadonn�es"), c'est-�-dire en coordonnant au plan mondial les pr�paratifs de la prochaine �tude.

28. Bien que l'analyse des informations n�cessaires � l'�valuation ait �t� r�alis�e dans le cadre des pr�paratifs de l'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale), et que l'�tude faite par le Syst�me europ�en d'information et de communication foresti�res (EFICS) de l'UE � ce sujet soit tr�s compl�te (et doive �tre pleinement prise en compte), il reste indispensable d'actualiser et d'�toffer les renseignements concernant les utilisateurs des donn�es de l'Analyse et les besoins actuels en mati�re d'information. C'est ainsi que l'Analyse a montr� l'apparition ou l'augmentation de certaines nouvelles demandes d'information concernant l'�valuation (�mission et pi�geage du carbone, diversit� biologique, biens et services autres que la production de bois, etc.). Comment les futures �valuations pourront-elles r�pondre � ces besoins ? Une �tude formelle des besoins des utilisateurs en rapport avec l'�valuation des ressources devrait �tre r�alis�e pour orienter les futures activit�s de l'�quipe de sp�cialistes. Il serait utile d'obtenir une id�e des param�tres sur les ressources foresti�res les plus demand�s lors du d�bat sur les besoins d'information avec les principaux groupes d'utilisateurs, ainsi que d'�valuer les �l�ments sp�cifiques consult�s sur la page Web de l'Analyse.

Pr�paration de la prochaine Analyse des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale

29. Dans le cadre des pr�paratifs en vue de la prochaine Analyse des ressources foresti�res (zones temp�r�e et bor�ale), il faudra discuter d'un certain nombre de points, notamment la p�riodicit� de l'Analyse, la couverture g�ographique, le champ d'application, les termes et d�finitions, les aspects touchant � l'organisation et au financement ainsi que la m�thodologie � appliquer. Le climat constructif dans lequel s'est d�roul�e la r�union a beaucoup contribu� � faire en sorte que tous ces �l�ments clefs soient abord�s de mani�re suffisamment approfondie. Les participants ont une nouvelle fois express�ment soulign� � cet �gard l'importance de disposer dans le cadre de l'�valuation mondiale d'un ensemble de termes et de d�finitions convenus au plan international qui ne varie pas.

30. L'�quipe a propos� plusieurs options en ce qui concerne la p�riodicit� de l'Analyse :

31. L'une des t�ches principales � accomplir sera de fournir des donn�es r�centes et compl�tes en vue des prochaines grandes r�unions internationales telles que Rio + 10, la Conf�rence minist�rielle paneurop�enne, etc. On ne peut s'attendre � ce que le calendrier de ces r�unions soit d�cid� en fonction du rythme des inventaires forestiers; ou ne pas non plus y pr�senter des donn�es recueillies � intervalles de dix ans mais il est techniquement pratiquement impossible (m�me si l'on disposait d'un financement suffisant) d'actualiser l'ensemble des informations de l'�valuation mondiale plus d'une fois tous les cinq ou dix ans. La solution consisterait peut-�tre � mettre � jour plus fr�quemment un certain nombre de param�tres essentiels, accompagn�s d'examens approfondis p�riodiques. Ces questions devraient �tre discut�es lors de la prochaine r�union de l'�quipe de sp�cialistes.

32. Les options �voqu�es plus haut seront au centre des d�bats men�s par l'�quipe dans le cadre des pr�paratifs de la prochaine analyse. Certains participants se sont d�clar�s favorables au maintien d'une p�riodicit� de dix ans, qu'ils ont estim�e logique et raisonnable pour d�celer d'�ventuels changements dans les ressources foresti�res de la r�gion, c'est-�-dire � ce que la prochaine �valuation ait lieu en 2010. Il faudrait tenir pleinement compte des autres processus internationaux pertinents, comme l'�valuation mondiale, le dialogue mondial sur les politiques foresti�res (CDD, MCPFE, Montr�al, etc.) et s'assurer de la coordination des activit�s de collecte des donn�es, en int�grant les informations disponibles lorsque les pays proc�dent � de nouveaux inventaires.

33. S'agissant de la couverture g�ographique de l'Analyse des ressources foresti�res, l'�quipe devrait tenir compte des points suivants :

34. L'�quipe de sp�cialistes devrait d�finir le champ d'application de la prochaine Analyse en tenant compte de la n�cessit� de fournir des renseignements plus d�taill�s, fiables et de qualit�, en ce qui concerne surtout les param�tres non traditionnels et les biens et services autres que la production de bois, ce qui pourrait impliquer une augmentation (ou une diminution) du nombre des param�tres. Il faudrait � cet �gard garder � l'esprit les crit�res et indicateurs de gestion �cologiquement viable des for�ts d�finis dans le cadre du processus paneurop�en et du processus de Montr�al.

35. L'�quipe a soulign� l'importance cruciale des termes et d�finitions utilis�s dans l'Analyse et de la n�cessit� de veiller � ce qu'ils restent inchang�s et comparables, c'est-�-dire de pr�server le cadre global de l'�valuation qui a d�j� �t� mis en place au cours du processus Kotka-III. Les d�finitions devraient faciliter l'adaptation des donn�es nationales aux normes internationales de l'Analyse. Le document annexe de l'Analyse sur la qualit� des donn�es, qui doit �tre �labor� avant la prochaine �tude, devrait faire une large place aux questions touchant les d�finitions et l'adaptation des donn�es. Les participants ont �galement soulign� la n�cessit� de renforcer les capacit�s nationales en ce qui concerne l'adoption de d�finitions internationales.

36. Les recommandations formul�es par le Groupe de travail FAO/CEE de l'�conomie foresti�re et des statistiques des for�ts (TIM/EFC/WP.2/1999/9) et les id�es exprim�es au sujet de l'Analyse du point de vue du dialogue paneurop�en et mondial sur la politique foresti�re ont �t� examin�es au regard de la prochaine �tude. L'�quipe a soulign� d'autres points importants pour la pr�paration de la prochaine Analyse. En particulier, elle a not� qu'une enqu�te aussi ambitieuse et co�teuse exigerait (tr�s probablement) qu'on fournisse un appui financier et logistique plus important aux correspondants nationaux et qu'il faudrait � cet �gard r�soudre un certain nombre de probl�mes organisationnels et financiers dans certains pays.

37. Les points pr�cis ci-apr�s ont �t� �voqu�s au sujet des aspects m�thodologiques de la future Analyse :

38. L'�valuation mondiale des ressources foresti�res devrait �tre poursuivie et amplifi�e en tant que projet unique comportant des variations r�gionales (Analyse 2000). Cette approche implique une planification commune du processus reposant sur un cadre global commun assorti de termes et de d�finitions accept�s par tous. La prochaine �valuation des ressources foresti�res devrait commencer par une consultation associant des experts du monde entier, soit une formule comparable � "Kotka IV". Une mobilisation de tous les efforts pour pr�parer la prochaine Analyse est indispensable � la r�ussite de l'entreprise. La FAO et la CEE/ONU devraient commencer � pr�parer la prochaine consultation pour l'�valuation une fois achev�e et publi�e l'�valuation mondiale 2000. Tant que la consultation n'aura pas eu lieu, aucune d�cision d�finitive ne devra �tre prise concernant le lancement de la prochaine Analyse.

Activit�s futures de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse des ressources foresti�res

39. Les futures activit�s de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse, y compris ses fonctions et son mandat, sa composition, sa direction et ses m�thodes de travail ont �t� pass�s en revue. L'ordre du jour provisoire de la prochaine r�union de l'�quipe, y compris la date et lieu, devrait �tre �tabli en fonction des points essentiels abord�s par la pr�sente r�union.

40. L'�quipe a not� que le Groupe de travail FAO/CEE avait prolong� son mandat jusqu'en 2002 eu �gard au fait qu'elle avait d�j� une bonne connaissance de la question et pourrait contribuer utilement aux travaux � r�aliser dans le cadre de la prochaine Analyse. L'exp�rience de l'�quipe, sa "m�moire historique" et les enseignements tir�s de l'Analyse 2000 pourront �tre mis � profit pour r�gler de la meilleure fa�on possible les probl�mes qui se poseront � l'avenir. Le mandat de l'�quipe devrait �tre d�fini plus pr�cis�ment lors de la prochaine session du Groupe de travail.

41. MM. Brian Haddon et Roman Michalak ont invit� l'�quipe � organiser sa prochaine r�union � Varsovie (Pologne) ou � Ottawa (Canada) au cours du deuxi�me semestre 2001. Les participants les ont remerci�s de leur proposition. Les d�tails pratiques seront r�gl�s en temps opportun par le secr�tariat et le responsable de l'�quipe en consultation avec le pays h�te. Comme l'a propos� M. Robert Davis (FAO), l'une des prochaines r�unions de l'�quipe pourrait �tre organis�e � Rome, ce qui permettrait de rapprocher beaucoup plus les deux parties de l'�valuation mondiale (zones temp�r�e et bor�ale et zone tropicale), et d'inviter les personnes jouant un r�le clef dans l'�tablissement de la partie de l'�valuation consacr�e aux for�ts tropicales � participer aux travaux de l'�quipe de sp�cialistes.

42. L'�quipe a confirm� le succ�s de la mise en _uvre du projet d'Analyse, qui est la principale contribution de la CEE/ONU � l'�valuation mondiale 2000 des ressources foresti�res. Il est apparu que la r�union de l'�quipe de sp�cialistes marquait un jalon important dans ce processus international d'�valuation des ressources foresti�res. Ce qui en est r�sult� a servi de base � l'�laboration des conclusions et recommandations qui doivent �tre pr�sent�es au Groupe de travail FAO/CEE � sa prochaine session. Les suggestions de l'�quipe de sp�cialistes seront �galement soumises � la r�union commune du Comit� du bois CEE/ONU et de la Commission europ�enne des for�ts de la FAO en octobre 2000.

Questions diverses

43. Les participants ont remerci� les autorit�s foresti�res finlandaises et l'Institut europ�en des for�ts d'avoir propos� d'organiser la r�union de l'�quipe de sp�cialistes en Finlande, dans les locaux de l'Institut. L'appui financier et logistique de l'Institut et du Groupe Mets�liitto ainsi que l'aide efficace apport�e par le secr�tariat de l'Institut pour l'organisation, la pr�paration et le d�roulement de la r�union ont beaucoup contribu� � sa r�ussite.

44. De nombreux participants ont fait observer que la r�union �tait une excellente occasion de resserrer les relations de travail entre homologues de nombreux pays, ce qui est essentiel � un partenariat efficace, en particulier dans le domaine vis�. Ils ont confirm� l'utilit� et l'efficacit� du travail accompli par l'interm�diaire de ce type d'�quipes de sp�cialistes, surtout lorsqu'il �tait possible de maintenir les contacts par la suite.

45. Les m�dias finlandais ont couvert les travaux de la r�union, le communiqu� de presse relatif aux r�sultats de l'Analyse et aux activit�s de l'�quipe de sp�cialistes a �t� publi� � l'avance, des entrevues ont �t� organis�es avec certains participants et la r�union a donn� lieu � des articles dans les journaux locaux.

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